On a vu que la paradoxalité était constitutive de la révolte et il y a bien révolte « paradoxale » de l’anorexique à l’endroit de ses parents (ou plus généralement de l’autorité) : le sujet anorexique semble autant tendre vers l’affirmation d’une autonomie précoce et radicale – il y a une autogenèse du sujet (il n’a pas besoin de ses parents, il se fait tout seul ; il se donne la vie) –, que demander, voire engager d’âpres négociations avec l’autorité parentale (le risque de mort étant un moyen de pression, et un appel à ce que les parents expriment un désir de vie pour l’enfant). Jusqu’où le sujet anorexique peut-il se donner la vie ? La demande et l’appel à l’autre l’emportent-t-ils sur la revendication d’autonomie ? Autre thème à aborder : la subversion possible de la féminité hétérosexuelle chez le sujet anorexique. Est-ce un retour, une réactivation de la situation préœdipienne où la petite fille aime sa mère ? Vers quelle(s) féminité(s) ?
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