Des traités antiques et classiques (Vitruve, Alberti) jusqu’aux théoriciens contemporains (Schwarte, Colomina), en passant par la grille de lecture de Foucault, on s’arrêtera sur quelques épisodes de l’histoire de l’architecture en tant que discipline du corps, en tant que participant à une « anatomie politique » (Foucault). Mais à côté de ces approches biopolitiques, il y a à notre disposition les phénoménologies de Rykwert, de Husserl, ou de Vernant, qui construisent une autre relation de l’architecture au corps, l’architecture comme tenant les corps plutôt que les contenant.