L’élargissement / décentrement de l’architecture vers le ‘vivant’, notamment dans ses formes animales, est l’un des grands enjeux qui reconfigurent les pratiques contemporaines. Ce sont d’autres manières d’occuper l’espace, et donc aussi d’autres formes de vulnérabilités, qu’il faut apprendre à connaître et à prendre en charge. A l’heure de la nécessité d’une approche globale de la question de la santé (santé planétaire, one health), le soin au vivant est donc l’une des dimensions essentielles d’une approche soignante de l’architecture.
Nous en parlerons avec l’une des meilleures spécialistes du sujet : Léa Mosconi, architecte, chercheuse, et enseignante en architecture (ENSA paris-Belleville), associée de l’agence Bony-Mosconi. Elle a notamment dirigé le livre et l’exposition Paris Animal (Pavillon de l’Arsenal, 2022), et vient de publier Architecture vivante, architecture des vivants aux éditions 205.





Légendes et crédits photos : Lové dans la ville, dessin d’Henri Bony 2020 / Série réalisée à la Villa Médicis, “Rome animale”, série de 36 dessins, Léa Mosconi, 2024 / Gravure réalisée à l’atelier Bony Mosconi, représentant la présence de cerfs en Ile-de-France / Photo Camille Gharbi de l’exposition “Paris animal”.
