Dans la grande lutte entre pulsions de vie et pulsions de mort, il n’est jamais certain que ces dernières aient le dernier mot. Bien que la violence et la brutalité soient des phénomènes culturels au même titre que la création littéraire ou la médecine, la socialisation des pulsions est capable de tenir en lisière les visées destructrices ; c’est à la condition qu’existe un maillage fiable d’institutions où faire jouer le transfert et le contre-transfert, autrement dit que prime le lien social, l’emportant sur la déliaison.