Année 2017/2018ecole de Clermont

[vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/6″][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”2/3″][vc_single_image image=”6776″ img_size=”large” alignment=”center”][vc_custom_heading text=”Paris – Clermont-Ferrand, le 5 décembre 2017″ font_container=”tag:p|text_align:right” use_theme_fonts=”yes”][vc_column_text]La chaire de Philosophie à l’hôpital noue un partenariat avec l’association Médecine et Psychanalyse dans la Cité et crée l’École de Clermont.

Ouverte à tous les praticiens, de l’hôpital – médecins, infirmiers, aides-soignants, cadres de soin…- comme de ville et de la santé scolaire, aux universitaire et à tous les enseignants, l’École de Clermont met la parole au cœur de la médecine, la relation au centre du soin. Un soin qui étend son champ d’action à la société toute entière.

En collaboration avec la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand – Université d’Auvergne, elle présente un premier Diplôme Universitaire (DU) « Relation médecins-soignants/patients, consciente et inconsciente ». Il débutera en janvier 2018 à l’Université de Médecine de Clermont-Ferrand avec des intervenants de Barcelone, Bordeaux, Bruxelles, Namur, Clermont-Ferrand, Lyon, Montpellier, Paris et Strasbourg.

Parce que la médecine ne soigne pas une maladie ou un corps malade mais une personne, l’histoire du sujet, son expérience de la maladie, doivent pouvoir se dire et être entendus. Grâce à la philosophie, aux sciences humaines et à l’écoute psychanalytique comme modèle pour faire émerger la parole des patients lors de la présentation de cas cliniques dans de nombreux services de spécialités médicales du CHU (une expérience de plus de dix ans), ce cursus a pour objectif de donner à tous l’armature théorique d’un soin holistique au bénéfice du patient.

Parce qu’écouter – du latin auscultare – c’est étymologiquement « s’appliquer à entendre, prêter son attention », mais aussi « ajouter foi », le patient doit pouvoir être « cru sur parole » et non, seulement, être ausculté. Ses mots sont entendus si le soignant sait lui « prêter l’oreille », donner de lui-même. Permettant à la fois au patient d’exposer son récit et au soignant de mieux connaître ses limites, l’écoute psychanalytique est un atout au service de ces deux acteurs du soin. Elle sert de base à la présentation de cas cliniques – en présence de patients- tous au long du cursus.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/6″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_separator el_width=”60″][vc_column_text]

Médecine et Psychanalyse dans la Cité, fondée et présidée par Marie-Élisabeth Sanselme-Cardenas, gynécologue obstétricienne, psychanalyste et philosophe, a pour objet la recherche clinique entre la médecine et la psychanalyse. Créée en 2014 après 10 ans de collaboration entre praticiens de la médecine et de la psychanalyse, l’association a mis l’écoute psychanalytique au service de la présentation de cas cliniques, pour le bénéfice des patients et l’enseignement des soignants.

Elle propose ces présentations de cas cliniques dans les CHU et organise, chaque année depuis neuf ans, le colloque « Médecine et Psychanalyse dans la Cité » qui réunit médecins, psychanalystes, philosophes et enseignants, avec depuis trois ans, la participation active de membres du Rectorat et d’enseignants du scolaire et de l’Université.

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La chaire de Philosophie à l’hôpital, ouverte en janvier 2016 à l’Hôtel-Dieu par Cynthia Fleury*, professeur de philosophie et psychanalyste, propose de réinventer une fonction soignante en partage entre le médecin et son patient, entre l’hôpital et le reste de la société, en particulier l’école et l’université. Avec des cours, des séminaires, des colloques, animés par des spécialistes (médecins, philosophes, anthropologues, neuroscientifiques…), elle met les Humanités au cœur du soin, ouvre l’hôpital aux sciences humaines, transforme l’enceinte en lieu de connaissance et de diffusion des savoirs.

*Cynthia Fleury, professeur associée à l’École des Mines (PSL/Mines-Paristech) et à l’American University of Paris, travaille sur les outils de la régulation démocratique. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Les pathologies de la démocratie (Fayard, 2005 ; Livre de poche 2009) et La fin du courage (Fayard, 2010 ; Livre de poche, 2011), Les irremplaçables (Gallimard, 2015). Elle a longtemps enseigné à l’École Polytechnique et à Sciences Po. Membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), elle est également membre fondateur du réseau européen des femmes philosophes de l’Unesco. En tant que psychanalyste, elle est marraine d’ICCARRE (protocole d’intermittence du traitement du Sida) et membre de la cellule d’urgence médico-psychologique du SAMU (CUMP-Necker). Depuis 2016, elle dirige la chaire de Philosophie à l’hôpital.

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