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Première séance : La responsabilité à l’égard de la vulnérabilité

Informations pratiques :
Vendredi 6 décembre, de 19h à 21h30
Événement gratuit sur inscription

Modération par Eric Fiat, philosophe, professeur à l’Université Paris Est Marne-la-Vallée. Accompagnement artistique par Brice Beaugier.

« Faroudja et Bruno » : deux médecins, l’un soigne plutôt les corps, l’autre plutôt la psyché. Tous deux sont philosophes, l’un façonne les visions, l’autre les raconte et appelle par le verbe. Ils allient leurs talents pour penser et agir autrement.

Engagé-es dans la cité et à la Chaire de Philosophie à l’Hôpital, ils soutiennent que les valeurs du soin sont les valeurs de demain (et de notre habitabilité commune). Il s’agit aujourd’hui de rehausser le soin au plus haut sommet de nos institutions et de nos gouvernances.

Par soignants, ils entendent aussi tous les soigneur.es, c’est-à-dire toute personne qui veille ou éveille, prend soin, comme par exemple les enseignant.e.s qui prennent soin de nos enfants, les jardiniers, les réparateurs d’objets, les artistes qui éveillent nos imaginations, et toute personne qui a le souci de l’autre, du collectif, du vivant et de notre monde commun.

Face aux effondrements actuels, plutôt qu’être déploratifs, ils nous invitent à être imaginatifs. La riposte poétique qu’ils proposent est une réponse profonde et créative à nos défis contemporains tels que les crises climatiques, sociales, économiques, démocratiques et politiques. Elle s’appuie sur une vision où les valeurs du soin — qu’il s’agisse du soin envers les personnes, la société, ou la planète — sont essentielles pour raviver le sens et la confiance. La riposte poétique n’est pas une utopie lointaine, mais une incitation à réenchanter le présent et l’avenir en plaçant le soin au cœur des décisions, des récits et des actions.

De l’autre côté de la rive, à deux pas de l’Assemblée Nationale, le théâtre de la Concorde devient pour eux le lieu rêvé : un espace où croiser les regards, les disciplines, conjuguer arts et débats citoyens, et ouvrir l’imagination politique collective. Quelles innovations démocratiques pourraient naître des valeurs du soin ? Changer de Constitution ?

Leur mot d’ordre (et de désordre) :
« Soignant, soigné-es, soigneur-es, levons-nous, c’est l’heure ! »