Comment les théories philosophiques et psychiatriques du sujet peuvent nous aider à penser la place de l’être humain, son rôle, ses interactions avec l’institution, ou encore son engagement dans la cité ? Au cours de la première année de ce séminaire, nous nous sommes attachés à situer le champ de la psychiatrie entre discipline médicale et technique et champ d’accompagnement, et d’étude, du devenir du sujet. Pour cette deuxième année, nous chercherons à mieux dessiner ses territoires, à les arpenter et à en dégager les lignes de force et de fragilité, entre réalité biologique et réalité psychique. Halluciner diffère-t-il de percevoir le monde, pensons nous la psychiatrie à partir du cerveau ou du corps, qu’est-ce qu’un traumatisme psychique, existe-t-il un déterminisme biologique et un déterminisme psychique ? C’est tout autant les rapports de la psychiatrie avec les neurosciences qu’avec les sciences sociales et la philosophie que ce séminaire se propose d’aider à penser.

Cours 1 : Renaud Jardri – Halluciner le monde : comment le cerveau recrée-t-il le monde ?

Cours 2 : Raphaël Gaillard – L’essor des Neurosciences : faut-il parler de subjectivation ?

Cours 3 : Astrid Chevance – Des territoires oubliés de la psychiatrie : le cerveau à quel dépens ?

Cours 4 : Cynthia Fleury – Le psychotraumatisme

Cours 5 : Bernard Golse – Est-ce-que tout est joué un jour ?

Cours 6 : Luc Faucher – Le langage : espace de liberté et de contrainte

Cours 7 : Anaëlle Touboul – Les troubles psychiques au miroir du roman