Comment sortir de nos angoisses ? Un numéro du 1, en lien avec la Chaire
Le changement climatique, la guerre en Ukraine, la menace d’une frappe nucléaire, les flux migratoires ou la résurgence des épidémies… Ces grandes angoisses collectives, emboîtées les unes dans les autres et oubliées en Europe depuis plus d’un demi-siècle, investissent aujourd’hui les consciences du plus grand nombre. Longtemps marqueur de notre subjectivité, l’angoisse catalyserait-elle aujourd’hui nos tourments collectifs les plus profonds ? Retrouvez à cette occasion un numéro du 1 réalisé en lien avec la Chaire de Philosophie à l’Hôpital. Cynthia Fleury y accorde un entretien sur les différences entre angoisse et peur. Que dit de nous l’usage du terme “angoisse” ?
« Sur le plan intime, l’individu se dit stressé, fatigué, et, sur le plan collectif, il se dit angoissé, comme si l’incertitude portait encore davantage sur nos capacités collectives de transformation et de résilience. L’usage du terme “angoisse” raconte cette interrogation quant à notre capacité commune à changer de modèle de croissance, à changer notre façon d’habiter le monde, alors qu’au niveau personnel, les individus ont le sentiment qu’ils pourraient peut-être y arriver plus facilement. »
Cynthia Fleury
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